exposition | pluridisciplinaire

Maxine Weiss

European Investment Bank EIB

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du 28.10.2024

au 30.11.2024

Maxine Weiss pursues a material-based approach in her work, where all components exist in a mutual and non-hierarchical relationship. Her focus lies in questioning the boundaries of artificiality, naturalness, and corporeality. She engages with the concept of “nature” as a human-made construct that separates people from their environment, rather than assuming a reciprocal relationship. Her goal is to highlight that we inhabit a world where everything interconnects, and non-human actors wield agency just as human actions impact their surroundings. With this coexistential approach, she aims to dissolve the dualistic distinction between nature and culture through material and media connections. In her project for the ADP program, the artist explores various aspects of water, placing the shower as a metaphor for human intervention in water cycles at its core.

Through a multimedia installation encompassing sculpture, video, photography, and research, she aims to merge her engagement with water as a capitalist space of action in an associative manner. Maxine Weiss continues to experiment with seaweed, grow salt crystals, and research microbiological organisms and deep-sea creatures. She seeks to explore the historical events leading to water’s exploitation and its ecological consequences. The colonial crossing of seas established Western capitalism, turning the ocean into an exploited site. Oceanic trade routes, from colonialism to modern shipping networks, shape Western perception of “nature” as disconnected from humans, seen as a landscape for extractivism. This includes activities like fisheries, deep-sea mining, and waste disposal. During her residency, the artist aims to develop an installation that does not exclude the human body from the exploration of water but rather places it at the forefront. The shower, as a human-centered space of daily well-being and “purity,” isolated from the outside world where the human body comes into direct contact with water, will serve as a point of confrontation with extractivist actions concerning water.

Maxine Weiss poursuit une approche matérielle dans son travail, où tous les composants existent dans une relation mutuelle et non hiérarchique. Elle s’attache à remettre en question les limites de l’artificialité, du naturel et de la corporalité. Elle s’intéresse au concept de “nature” en tant que construction humaine qui sépare les gens de leur environnement, plutôt que de supposer une relation réciproque. Son objectif est de souligner que nous vivons dans un monde où tout est interconnecté et où les acteurs non humains exercent une action tout comme les actions humaines ont un impact sur leur environnement. Avec cette approche coexistentielle, elle cherche à dissoudre la distinction dualiste entre nature et culture par le biais de connexions matérielles et médiatiques. Dans son projet pour le programme ADP, l’artiste explore divers aspects de l’eau, en plaçant la douche comme métaphore de l’intervention humaine dans les cycles de l’eau.

Par le biais d’une installation multimédia englobant la sculpture, la vidéo, la photographie et la recherche, elle vise à fusionner son engagement avec l’eau en tant qu’espace d’action capitaliste d’une manière associative. Maxine Weiss continue d’expérimenter avec des algues, de cultiver des cristaux de sel et de faire des recherches sur les organismes microbiologiques et les créatures des profondeurs. Elle cherche à explorer les événements historiques qui ont conduit à l’exploitation de l’eau et à ses conséquences écologiques. La traversée coloniale des mers a établi le capitalisme occidental, faisant de l’océan un site exploité. Les routes commerciales océaniques, depuis le colonialisme jusqu’aux réseaux maritimes modernes, façonnent la perception occidentale d’une “nature” déconnectée de l’homme, considérée comme un paysage propice à l’extractivisme. Cela inclut des activités telles que la pêche, l’exploitation minière en eaux profondes et l’élimination des déchets. Au cours de sa résidence, l’artiste souhaite développer une installation qui n’exclut pas le corps humain de l’exploration de l’eau, mais le place au contraire au premier plan. La douche, en tant qu’espace de bien-être quotidien et de “pureté” centré sur l’homme, isolé du monde extérieur où le corps humain entre en contact direct avec l’eau, servira de point de confrontation avec les actions extractivistes concernant l’eau.

Organisation

European Investment Bank EIB

Événement passé

28.10.2024