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L’insolente insurrection. Le manifeste du surréalisme à 100 ans… et des poussières

Conférence par Jean Portante

Institut Pierre Werner (IPW)

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Le surréalisme a-t-il été enterré avec la mort d’André Breton le 28 septembre 1966 ? Rien n’est moins sûr. Une chose est certaine cependant : le surréalisme est né avec André Breton. Et il a vécu avec lui toute sa vie durant. On le dit centenaire, en rappelant que le Manifeste du surréalisme, le premier du nom, a été écrit en 1924. Or, avant, il y avait Les champs magnétiques où Breton et Soupault expérimentaient l’écriture automatique. Et avant encore Apollinaire avait inventé le nom. Et il y avait eu Dada. Et Lautréamont. Et Rimbaud. Sans oublier Freud et le rêve, Marx et la révolution. C’est tout cela qui se tresse quand commence la révolution surréaliste. Qui a donc bien plus que cent ans. Et elle ne s’est pas contentée de prospérer en France. Quelles ont alors été ses fortunes et infortunes ailleurs en Europe et dans le monde ? Documents visuels et sonores à l’appui, Jean Portante retrace l’histoire du plus long mouvement littéraire et artistique du XXe siècle. Sans oublier de se demander ce qui en reste aujourd’hui.

Der dreiste Aufstand. 100 Jahre Surrealismus

Vortrag von Jean Portante

Wurde der Surrealismus mit dem Tod André Bretons am 28. September 1966 zu Grabe getragen? Nichts ist weniger gewiss. Eines ist jedoch sicher: Der Surrealismus wurde mit André Breton geboren. Und er hat ihn sein ganzes Leben lang begleitet. Man sagt, dass der Surrealismus nun hundert Jahre alt ist und erinnert daran, dass das Manifeste du surrealisme, das erste Manifest dieses Namens, 1924 verfasst wurde. Doch bereits zuvor hatten Breton und Soupault in Les champs magnétiques mit dem automatischen Schreiben experimentiert. Und noch davor hatte Apollinaire den Namen erfunden. Und es hatte den Dadaismus gegeben. Und Lautréamont. Und Rimbaud. Und nicht zu vergessen Freud und die Traumdeutung, Marx und die Revolution. All das fließt mit ein, als die surrealistische Revolution beginnt. Die also weit mehr als hundert Jahre alt ist. Und sie begnügte sich nicht damit, in Frankreich zu florieren. Wie sah ihr Glück und Unglück anderswo in Europa und der Welt aus? Anhand von Bild- und Tondokumenten zeichnet Jean Portante die Geschichte der längsten literarischen und künstlerischen Bewegung des 20. Jahrhunderts nach. Dabei stellt sich auch die Frage, was heute davon übrig geblieben ist.

Organisation

Institut Pierre Werner (IPW)

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Biografie

Jean Portante wurde 1950 als Kind italienischer Eltern in Differdange geboren.

Er ist Schriftsteller und Übersetzer. Sein Werk von mehr als fünfzig Büchern – Poesie, Romane, Essays, Theaterstücke – ist in großen Teilen übersetzt. In Frankreich ist er Mitglied der Académie Mallarmé, in Luxemburg des Institut grand-ducal. 2003 wurde L’Étrange Langue (Le Taillis Pré, 2002) mit dem prestigeträchtigen Prix Mallarmé ausgezeichnet. Für seine Romane „Mrs. Haroy ou la mémoire de la baleine“ (Phi, 1994) und „L’architecture des temps instables“ (Phi, 2016) gewann er zweimal den wichtigsten luxemburgischen Literaturpreis, den Prix Servais. Für sein Gesamtwerk wurde er 2011 mit dem Batty-Weber-Preis ausgezeichnet. Er hat zahlreiche weitere Literaturpreise erhalten. Erst kürzlich wurde er zum Chevalier des Arts et Lettres ernannt.

Biographie

Jean Portante est né en 1950 à Differdange (Luxembourg), de parents italiens. Il vit à Paris. Son œuvre, riche de plus de cinquante de livres – poésie, romans, essais, pièces de théâtre – est largement traduite dans une vingtaine de pays. En France, il est membre de l’Académie Mallarmé, au Luxembourg de l’Institut grand-ducal. En 2003, il a reçu en France le Grand Prix d’automne de la Société des gens de lettres, pour l’ensemble de son œuvre, ainsi que le Prix Mallarmé pour son livre L’étrange langue. Dix ans plus tôt, son roman Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine lui avait valu, au Luxembourg, le Prix Servais du meilleur livre de l’année. Prix qui lui a été attribué une deuxième fois, en 2016, pour son roman L’architecture des temps instables. En 2011, il a été couronné du Prix national au Luxembourg, pour l’ensemble de son œuvre. Bien d’autres prix littéraires lui ont été attribués. Tout récemment, il a été nommé chevalier des arts et lettres.

Événement passé

29.01.2025