exhibition | pluridisciplinary

Maria Trabulo

European Investment Bank EIB

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from 28.10.2024

to 30.11.2024

Maria Trabulo is a Portuguese artist based in Porto. She completed my bachelor’s degree in visual arts at the Faculty of Fine Arts University of Oporto in 2012, where she trained in painting and sculpture. In 2014 she moved to Vienna to proceed her studies with a MA in Art&Science at the Universität für angewandte Kunst Wien. Her MA was approved with distinction, with the theoretical and practical thesis entitled Set in Stone, a set-out to her current artistic and research interests and initiatives, and to her ties with museum deposits and archives. Throughout the previous years, she has developed a body of work that reflects on the socioeconomic context she is inserted in, and particularly how political decisions affect communities. In this context she worked closely with migrant communities in Italy and in Vienna – following the migrant crisis of 2014-15 in Europe developing the series Almost Blue from this experience. Her work is deeply multi-disciplinary with a focus in installations that include sculpture, painting, video, sound and photography. Her practice examines notions of remembrance, of personal and collective histories, of free speech, of community and resistance, as well as the impact that political events have in communities and the role that art and the artist have in political changing landscapes and how art can have an important impact in diplomacy, particularly in times like the present, in which public participation and community unity have given rise to polarization and misunderstanding, both at the local and international level.

In the context of the residency, she is interested in exploring how we can understand social and political participation through art, how art can partake in reconciling the divergences in society that are observed in Europe today, and how politics partake in the processes or collective remembrance and forgetfulness. She intends for her project to investigate the place of art and the artist before others in different geographies, and the interventive or diplomatic role that art can have before changing political landscapes, particularly amidst the dangerous rise of extremist political views in Europe. Amidst a divided Europe, at war, in crisis, in protest, on strike, and in conflict, she is interested in exploring how art can be used as a soft power to reach diplomacy in both internal and international relations: the role of cultural heritage in reconciling opposing sides, and the role of politics in establishing historical narratives “WHAT WE CHOSE TO REMEMBER AND WHAT WE LONG TO FORGET” a research-based artistic project that concerns UNESCO’s “Memory of the World Register (MoWR).

Maria Trabulo est une artiste portugaise basée à Porto. Elle a obtenu sa licence en arts visuels à la faculté des beaux-arts de l’université de Porto en 2012, où elle s’est formée à la peinture et à la sculpture. En 2014, elle a déménagé à Vienne pour poursuivre ses études avec un MA en Art&Science à l’Université des arts appliqués de Vienne. Sa maîtrise a été approuvée avec distinction, avec une thèse théorique et pratique intitulée Set in Stone, une présentation de ses intérêts et initiatives artistiques et de recherche actuels, ainsi que de ses liens avec les dépôts et les archives des musées. Au cours des dernières années, elle a développé un ensemble de travaux qui reflètent le contexte socio-économique dans lequel elle est insérée, et en particulier la manière dont les décisions politiques affectent les communautés. Dans ce contexte, elle a travaillé en étroite collaboration avec des communautés de migrants en Italie et à Vienne – suite à la crise des migrants de 2014-15 en Europe – développant la série Almost Blue à partir de cette expérience. Son travail est profondément multidisciplinaire et se concentre sur les installations qui incluent la sculpture, la peinture, la vidéo, le son et la photographie. Sa pratique examine les notions de souvenir, d’histoire personnelle et collective, de liberté d’expression, de communauté et de résistance, ainsi que l’impact des événements politiques sur les communautés, le rôle de l’art et de l’artiste dans les paysages politiques changeants et la manière dont l’art peut avoir un impact important sur la diplomatie, en particulier à une époque comme la nôtre, où la participation publique et l’unité de la communauté ont donné lieu à la polarisation et à l’incompréhension, tant au niveau local qu’au niveau international.

Dans le contexte de la résidence, elle souhaite explorer la manière dont nous pouvons comprendre la participation sociale et politique à travers l’art, comment l’art peut contribuer à réconcilier les divergences sociales observées en Europe aujourd’hui, et comment la politique participe aux processus de mémoire et d’oubli collectifs. Son projet vise à étudier la place de l’art et de l’artiste face aux autres dans différentes géographies, ainsi que le rôle d’intervention ou de diplomatie que l’art peut jouer face aux paysages politiques changeants, en particulier dans le contexte de la dangereuse montée des opinions politiques extrémistes en Europe. Dans une Europe divisée, en guerre, en crise, en protestation, en grève et en conflit, elle souhaite explorer la manière dont l’art peut être utilisé comme une puissance douce pour atteindre la diplomatie dans les relations internes et internationales : le rôle du patrimoine culturel dans la réconciliation des parties opposées et le rôle de la politique dans l’établissement de récits historiques. « WHAT WE CHOSE TO REMEMBER AND WHAT WE LONG TO FORGET » est un projet artistique basé sur la recherche qui concerne le « Registre de la mémoire du monde » de l’UNESCO (MoWR).

Main organiser

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Événement passé

28.10.2024