Fir d’éischt spiert een et am ënneschte Réck. Dono krabbelt et gaaanz, gaanz lues laanscht d’Wirbelen de Réck erop, léisst sech kuerz tëscht de Schëllerblieder nidder éier et säi Wee bis an d’Genéck an hannert d’Ouere fënnt. Dacks schläicht et sech och nach iwwert d’Schëlleren d’Aërm erof. Et gëtt dir mol kal, mol waarm dobäi. De Bauch zitt sech e bëssi fäerteresch zesummen, an awer ginn déng Ouere grouss op… well et ass jo awer och immens flott, sech esou richteg gutt ze schudderen, gell?

D’abord c’est une sensation dans le bas du dos. Ensuite, elle rampe très, très lentement le long de la colonne vertébrale, s’installe brièvement entre les omoplates avant de se frayer un chemin jusqu’au cou et derrière les oreilles. Souvent, elle se glisse entre les épaules et le long des bras. Parfois tu as froid, parfois tu as chaud. Ton ventre se serre, mais tes oreilles se dressent… parce que c’est tellement chouette parfois d’avoir la frousse, hein ?

HéngerhautGeschichten est une invitation au public de frémir et trembler ensemble. Un jeu abstrait avec la lumière, l’ombre, mais aussi avec l’obscurité complète, ainsi que le jeu avec différents instruments et objets stimulent l’imagination et rendent les mots visibles de manière simple et ludique. En même temps, les oreilles ne sont pas en reste : les sons, les bruits, la musique, mais aussi le silence mettent au défi l’imagination de chacun et permettent à chacun et chacune de se créer son propre cinéma de tête.